La COP 21
Les principes de l’accord
Une nouvelle ère de coopération mondiale s’est ouverte. “Historique” est le mot qui revient le plus souvent pour qualifier l’Accord de Paris. C’est en effet le premier accord universel de l’histoire des négociations sur le climat. “Cet accord, nous l’attentions […] depuis plus de 40 ans“, a rappelé François Hollande.
- Il reconnaît la notion de justice climatique.
- Il tient compte sur chaque sujet de la responsabilité différenciée des pays, de leurs capacités respectives à la lumière des circonstances nationales.
- Il confirme l’objectif central de contenir l’augmentation de la température moyenne bien en deçà de 2 degrés, et de s’efforcer de limiter cette augmentation à 1,5 degré d’ici la fin du siècle, ce qui permettrait de réduire significativement les risques et les impacts liés au changement climatique.
- Il fait de la réduction des émissions de gaz à effet de serre l’affaire de tous, grâce à la soumission ou à l’actualisation tous les 5 ans des contributions nationales qui dans ce cas ne pourront être que plus ambitieuses.
- Il prévoit tous les 5 ans [grâce à un cadre de transparence renforcé] “un bilan collectif de nos progrès qui nous permette de réagir collectivement si nos efforts paraissent insuffisants au regard des objectifs fixés“.
- “Il prévoit que les 100 milliards de dollars par an visés pour 2020 devront être un plancher pour l’après 2020 et qu’un nouvel objectif chiffré devra être défini au plus tard d’ici 2025“, a enfin expliqué Laurent Fabius. Ainsi, “il accorde aux plus vulnérables et aux pays en développement les moyens qui ont été promis,” pour financer le développement d’énergies bas carbone et renouvelables, a ajouté François Hollande. Il renforce aussi les mécanismes de solidarité compensant les pertes et les dommages liées aux catastrophes climatiques.